En réfléchissant un peu, on pourrait imaginer bien des choses sur l’existence et la pertinence de cette pseudo-fenêtre. Ca pourrait être une sorte d’ouverture sur le monde extérieur. Une brèche qui apporterait un peu d’air et de nouvelles idées aux personnes travaillant (durement) à l’intérieur du bâtiment. Ou alors ça pourrait être une fenêtre ouverte sur le ciel, un petit clin d’œil écologique où une manière d’aérer cette construction de verre et de béton… Finalement, il n’en est rien. Les apparences sont (toujours) trompeuses et la réalité (toujours) bien moins poétique. Aucun délire ni aucune audace architecturale ici puisqu’il s’agissait tout bêtement de l’emplacement du logo « Banque Populaire ». Logo qui fut retiré il y a quelques temps pour ne pas attirer l’attention des mauvaises gens…
Me voici de retour après un petit, mais suffisant, séjour dans la capitale… Dès le premier jour je pestais à l’idée de devoir arpenter ces interminables couloirs de métro et RER. Il y fait très chaud, c’est toujours un grand moment de solitude mais on y assiste à de belles chorégraphies aux heures de pointes. Les gens courent dans tous les sens et une grande majorité d’entre eux finissent par s’entasser dans les immenses ascenseurs des tours de la Défense. Mieux vaut ne pas bosser au dernier étage dans ces conditions (ouais je sais, j’ai pas eu de bol sur ce coup !)… Non vraiment, ils sont stressants les parisiens ! Ceci étant, la ville est toujours aussi belle et c’est franchement très agréable de se balader sur les bords de Seine et de contempler un coucher de soleil sur Notre Dame… Pour ne pas être trop méchant je ne dirais rien, ou presque, sur le fameux Paris-Plage mais c’est quand même limite ridicule et surtout très commercial leur bazar !
Ah et puis petite satisfaction personnelle puisque j’ai réussi à trouver quelques minutes de temps libre pour aller faire un tour (et dépenser quelques sous) chez Super Héros, une librairie spécialisée en BD. J’en avais souvent entendu parler et finalement, c’est un peu comme chez Expérience, on se sent tout de suite à l’aise et un peu chez soi. Très sympa.
Pour ajouter un petit aspect musical à cette note, voici une chanson des Tit’ Nassels (la semaine prochaine en concert gratuit à Lyon)... Comme quoi, je ne suis pas le seul à le dire !
Carte Orange
Gare de Lyon dans la poussière
Un petit mot aussi sur la disparition de Michel Serrault que j’ai appris avec tristesse dans ma chambre d’hôtel. J’ai un peu l’impression d’avoir grandi avec ses films. Il m’a fait rire dans « La cage aux folles » et« Le viager », il m’a terrorisé dans « Assassin(s) » et il m’a ému dans « Nelly et Mr Arnaud »… Il m’a aussi dépité dans certains navets mais c’était incontestablement un très grand bonhomme du cinéma.
Ce soir, enfin hier soir plutôt car il est déjà très tard, je me suis retrouvé dans une salle de cinéma remplie d’adulescents, ou plus explicitement, de trentenaires indécis qui vacillent entre le monde adulte et celui de l’adolescence. Alors oui j’en suis certainement un aussi (du moins seulement en partie j'espère) car je fuis incontestablement ma vie d’adulte et toutes les responsabilités qui vont avec. C’est sans doute inconsciemment (ou non ?) le seul moyen de défense que j’ai pu trouver contre les difficultés et les petits tracas quotidiens de la vie que je ne veux pas assumer. La preuve en est cette soirée cinéma avec au programme, vous l’aurez deviné, « Transformers ». Le film n’est pas terrible (pour ne pas dire nul), la morale sur la nature humaine plus que lourdingue mais l’humour omniprésent remplace un scénario inexistant et finalement on se dit que tout ceci n’est qu’une grosse farce. Il y a même une séquence où Megatron, le méchant (donc le mal) qui se transforme en avion traverse une tour pleine de bureaux… Clin d’œil ou hommage funeste peut-être ?! Bref, malgré toute cette médiocrité, j’avais un sourire jusqu’aux oreilles quand j’ai vu apparaître Optimus Primo et tous les autres Autobots et Decepticons. C’était exactement comme il y a 20 ans devant le petit écran, la lutte du bien contre le mal et les gentils qui gagnent toujours à la fin. Tout est bien qui fini bien, dans le meilleur des mondes. Voilà, c’est très certainement cette insouciante quiétude qui me manque le plus mais aussi de ne pas savoir quelle orientation donner à mon histoire. Non la vie n’est pas un chemin tout tracé ni un long fleuve tranquille, il y a autant de bonnes surprises que de remous et moi, je n’aime décidément pas les remous ! Pfiou, j’en raconte des choses inintéressantes quand j’ai pas le moral ! Hop hop, on oublie tout ça, le petit week-end à la montagne qui s’annonce devrait me faire le plus grand bien !
L'histoire a commencé un soir d’automne pluvieux après « Michel Vaillant » (on a connu plus romantique c’est sûr) et finalement, elle c’est achevée par une belle journée d’été après « Roman de gare » (excellent film de Lelouch soit dit en passant)… Entre temps, Totoro a fait de très jolis rêves format cinémascope… Le retour dans le monde réel est rude, il est seul.
1977 c’est aussi le dernier départ de l’Orient-Express (après 94 ans de service), le prix Nobel de la paix attribué à Amnesty International, l’accession de Jacques Chirac à la mairie de Paris, le terrible accident entre deux Boeing 747 à Ténérife (583 victimes), la découverte de la bactérie responsable de la légionellose, l’arrivée des séries Hulk et Arnold et Willy sur nos petits écrans et celle de Star Wars au cinéma. C’est toujours en 1977 que Laurent Voulzy chante Rockcollection, Brigitte Bardot alerte le monde sur la chasse aux bébés phoques, le FC Nantes est champion de France, Michel Sardou, Michel Berger, Patrice Leconte, Stephen King, Elton John, Arnold Schwarzenegger, Jirô Taniguchi fêtent aussi leurs 30 ans et il est temps de dire adieu, entre autre, à Charlie Chaplin, Elvis Presley et René Goscinny…
Pour le fun, voici une page de pub diffusée sur nos ondes hertziennes fin 77. La sécurité routière était déjà bien présente !
En lisant la BD des Brigades du Tigre, je suis tombé sur cette case (page 54) et je me demande bien qui est ce L. Muller ?! Si la reproduction est exacte, cette statue est à Paris (enfin en 1912 elle y était)... Quelqu'un à une idée peut-être ?!
L'ami Fred a retrouvé une carte postale que je lui avais envoyé il y a... pfiou... 15 ans ? 20 ans ? Je ne m'en souviens plus mais à l'époque, ça devait déjà être une belle corvée d'écrire ces foutues cartes postales !
Tiens, en parlant de Fred, le bougre devrait bientôt faire une entrée fracassante dans le milieu de la BD ! Pour plus d'infos, allez jeter un oeil sur cet article... C'est plus que prometteur !
